C’est dans une prépa de Marseille
Que se sont croisés leurs regards
Mais sur le coup, pas d’étincelles
On ne laisse rien au hasard
Les mois passent, l’année s’achève
Ils sont timides nos deux lascars
Quand on se grise, tout devient rêve
Pour peu qu’on y ajoute un pétard
C’est lors d’un concours de kiné
Qu’ils connaissent la volupté
SNCF nous le dit bien
A nous d’vous faire préférer le train
Quand Julie rencontre Aurélien
Il n’était que barbe et cheveux
Un humour on n’y comprend rien
Et des jeux de mot un peu douteux
Les mois passent, les années s’enchaînent
Et l’amour est miraculeux
Et c’est pas très loin de la plaine
Que se découvrent nos amoureux
C’est lors d’un rasage effréné
Que lui apparaît son kiné
Gilette nous le dit bien
La perfection au masculin |
Quand Aurel rencontre Julie
Elle était plutôt citadine
Le teint pâle mais vraiment jolie
Fan de contrée, sport en sourdine
Les mois passent, les années s’enchaînent
Ils s’installent prés d’Avignon
Alors Aurélien se déchaîne
En voilà de jolis lardons
C’est lors de leur passage en campagne
Pas loin de Chateauneuf de Gadagne
Que soudain Julie a bonne mine
Si Ju va bien, c’est qu’ Ju va mine
La raison nous vient avec l’âge
Mais c’est vraiment très détendu
Qu’Aurel la demande en mariage
Julien pour Brachet, c’est vendu !
Les mois passent, les semaines s’enchaînent
Avant de se rendre en Mairie
Une maison, c’était bien la peine
Et un chien, maintenant, ça suffit !
C’est lors de leur installation
Qu’ils se disent on a bien raison
Quand on ne cesse de seriner
Que l’amour est dans le Pré
Ils peuvent nous l’assurer
L'amour est bien dans le Pré |